On cause télé, bouffe, examens, loyers, la bave pendue aux lèvres, les lèvres blanches comme des larves, les ongles noirs, la merde au cul, la tête remplie de fantasmes au rabais. Comme ça, concentrée dans le métro du matin -mauvaises haleines, odeur de tripes, déodorants cheap en surdose- une société de morve en voyage. Et aussi loin que l’on puisse projeter son regard, aussi loin que l’on puisse envisager son avenir, le même horizon de couille molle, le même telos puant et informe.
Texte : Julien
4 commentaires:
T'as raison: Timothy Treadwell était tout sauf un pisse-froid, même au grand nord.
Mais hélas les vents un jour ont apporté de nouveaux grizzlis, plus distants encore que les anciens, plus affamés aussi.
Les hurlements de Timothy Treadwell au moment où il entrait enfin dans le ventre de la bête sont gravés sur bande sonore, et Herzog a la pudeur de nous les épargner. Timothy a vécu en cinéaste, il est mort en musicien.
Et il a bien mérité ton hommage.
C'EST CLAIR, CHA CLAQUE.
Fallait pas vendre la peau de l'ours avant les boeufs
Merci.
Enregistrer un commentaire